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Application de la réglementation PEB - Pompes à chaleur

Le réglementation PEB impose aux nouveaux bâtiments de respecter un niveau minimum de consommation d'énergie primaire (niveau E) qui diminue progressivement dans le temps.
Le chauffage est un facteur d'influence important sur ce niveau E, ce qui oriente le choix des acteurs de la construction vers des systèmes énergétiquement ultra-performants ainsi que vers des équipement réputés "à énergie renouvelable".
La pompe à chaleur combine ces deux qualités et permet d'améliorer de manière considérable le niveau E grâce à son encodage correct dans le programme PEB.


Cette page indique des informations sur la réglementation PEB ainsi que sur certains critères d'encodage.



Exigences PEB à partir du 1er janvier 2014



Tableau des exigences PEB pour les bâtiments neufs


  • Niveau K : niveau d’isolation thermique globale d’un bâtiment. Plus il est petit, meilleure est l’isolation.
  • Valeur R : résistance thermique d’un élément de construction
  • Umax : valeur maximum du coefficient de transmission thermique à travers un élément de construction. Plus sa valeur est élevée et moins une paroi est isolée.
  • Espec : consommation spécifique annuelle d’énergie primaire du bâtiment par mètre carré de surface de plancher chauffé
  • Ew : niveau de consommation d’énergie primaire nécessaire pour le chauffage des locaux (dont les PAC), le refroidissement, la production d’eau chaude sanitaire (dont les PAC), les auxiliaires, la ventilation, et éventuellement l’éclairage du bâtiment. L’économie d’énergie primaire procurée autoproduite par une cogénération ou d’une installation photovoltaïque est déduite.


Influence de la PAC sur le niveau E



Influence de l'intégration de la PAC dans le logiciel PEB

 

Ce tableau montre que la PAC permet de diminuer notablement le niveau Ew par rapport à l'encodage d'une chaudière à condensation au gaz, qui est le générateur à base d'énergie fossile le plus performant.

Ce gain sur l'emprunte énergétique du bâtiment est d'autant plus important que le régime de température du chauffage est faible et que l'encodage de la PAC dans le programme est précis.

La performance des machines, valorisée par le COP test, dépend de la conception ainsi que des sources  de captation énergétique. Le COP test influence considérablement le niveau énergétique du bâtiment.

Dans cet exemple, une PAC air/eau dont la température d'eau de départ est de 45°et pour laquelle l'encodage dans le logiciel PEB est limité aux valeurs proposées par défaut conduit à l'obtention d'un Ew de 92 alors que pour ce même type de PAC, avec un encodage affiné et un régime de départ de l'eau à 35°, on atteint un Ew de 46.




Facteur de performance saisonnier (FPS)

 

La formule du FPS se trouve juste en-dessous du tableau "Influence de l'intégration de la PAC dans le logiciel PEB". Plus le FPS est élevé et plus le niveau E est favorable. 

Cette formule multiplie le COP test par des facteurs de corrections définis précisément dans ce document :  AGW 15 mai 2014-AnnexeI-p55-56-57-58.

Tous les éléments de la formule peuvent être déterminés par le responsable PEB comme l'illustre cette prise de vue de l'interface d'encodage du programme PEB ci-dessous :



Interface d'encodage d'une PAC air/eau dans le logiciel PEB


Voici quelques recommandations afin d'obtenir un FPS optimal :
  • Encoder une résistance électrique ayant une influence minime sur le fonctionnement de la PAC. C'est-à-dire que le rapport entre la puissance thermique nominale de la résistance et celle de la PAC doit être le plus faible possible. Le cas le plus favorable étant l'absence de l'appoint électrique.
  • Ne pas sélectionner une valeur par défaut du COP test mais encoder la valeur exacte provenant d'un essai de laboratoire selon la norme EN 14511 dans les conditions de test définies dans l'AGW 15 mai 2014-AnnexeI-p55-56-57-58.
  • Encoder une valeur pour la température de départ d'eau de chauffage et éviter de conserver les valeurs par défaut :
  • 35°C pour du chauffage rayonnant
  • 45°C pour convecteurs ou des radiateurs basse température
  • Rappel : C'est l'émetteur qui impose la plage de température d'eau la plus élevée qui détermine la température de départ.
  • Préciser la différence de température entre l'eau de départ et l'eau de retour du circuit de chauffage : Initialement, on peut prendre 5°C pour des conditions de chauffage basse température mais finalement cette valeur doit être mesurée.
  • Indiquer l'élévation de température au condenseur indiquée dans les conditions de réalisation du COP test selon la norme EN14511 : Par exemple, la norme propose 5°C pour les PAC air/eau.
  • Pour les PAC air/air, au plus le débit d'air neuf ou d'air extrait  utilisé comme source de chaleur est élevé, au moins le SPF diminue.

Pour clôturer sa déclaration finale, il est conseillé de confirmer l'exactitude des valeurs encodées, par exemple, en interrogeant l'installateur ou le constructeur/distributeur.



Rendement de production d'eau chaude sanitaire (ECS)


Le rendement du générateur d'eau chaude sanitaire est une valeur conservatrice imposée par le logiciel PEB (AnnexeI, p60):

  Production instantanée Avec stockage de chaleur
Pompe à chaleur électrique 1,45 1,40
Résistance électrique 0,75 0,70

Rendements de production pour la préparation d'eau chaude sanitaire

 

Dans la plupart des cas, la production de l'eau chaude sanitaire via PAC impose la présence d'un appoint thermique. L'encodage de ces deux générateurs se déroule de la même manière que les générateurs de chauffage, c'est-à-dire qu'il faut différencier la PAC par rapport à l'appoint et encoder celle-ci comme générateur préférentiel.



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