EF4 » Pompes à chaleur » Aspects environnementaux accueil E-mail Envoyer à un ami plan du site imprimer Publications

Impact environnemental

L’impact environnemental d’une pompe à chaleur est principalement lié à l’énergie primaire utilisée pour alimenter le compresseur (énergie électrique ou gaz) et les différents auxiliaires (énergie électrique) de la pompe à chaleur. Dans une certaine mesure, cet impact est également lié au fluide frigorigène qui est utilisé dans le circuit frigorifique de la pompe à chaleur.


Impact sur la couche d’ozone


L’impact sur la couche d’ozone est lié à l’utilisation de fluides frigorigènes de type HCFC (Hydrochlorofluorocarbures) ou CFC (Chlorofluorocarbures) qui contiennent des substances chlorées. Le potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone (ODP – Ozone Depletion Potential) des HCFC et des CFC a été établi en prenant le fluide « CFC 11 » comme référence (ODP = 1). Le règlement n° 2037/2000 du Parlement européen et du Conseil du 29 juin 2000 relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone (voir « Textes de références »), reprend dans son annexe 1 la valeur des ODP des fluides frigorigènes.

Ce même règlement interdit l’utilisation des CFC. En ce qui concerne les HCFC, leur utilisation sera partiellement interdite à partir du 1er janvier 2010 (HCFC neufs) et totalement interdite à partir du 1er janvier 2015.

Les pompes à chaleur actuellement mise sur le marché n’utilisent plus ces types de fluides frigorigènes et n'ont donc pas d'impact sur la couche d'ozone.

Impact sur l’effet de serre


L’impact sur l’effet de serre est lié à deux sources potentielles d’émissions de gaz à effet de serre (GES). La première est la consommation en énergie primaire nécessaire pour faire fonctionner la pompe à chaleur (électrique, gaz), la seconde est le type de fluide frigorigène utilisé dans le circuit fermé de la pompe à chaleur. Afin de pouvoir déterminer l’importance de ces émissions, la norme EN 378 (Systèmes de réfrigération et pompes à chaleur – Exigences de sécurité et d’environnement) définit l’indice « TEWI » (Total Equivalent Warming Impact). Le TEWI est défini comme étant la somme de l’incidence directe des émissions de fluides frigorigènes et de l’incidence indirecte des émissions de CO2 (dues à l’énergie primaire utilisée pour le fonctionnement de la pompe à chaleur). Pour plus d'informations voir le document pdf "TEWI".

Les émissions de CO2 liées à l’utilisation d’une pompe à chaleur proviennent essentiellement de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la pompe à chaleur. Si cette énergie est produite à partir d'une source d’énergie renouvelable (par exemple des panneaux photovoltaïques pour une pompe à chaleur électrique), il est possible de réduire considérablement l’impact d’une pompe à chaleur sur l’environnement.

Comparaison des émissions de CO2


Pour comparer les émissions de CO2 d'une pompe à chaleur par rapport aux chaudières classiques, voici les émissions calculées pour une pompe à chaleur électrique d'une puissance de 9,9 kWthermique (2000 heures de fonctionnement; 19800 kWhthermique; COPsaisonier= 3). Les détails et les hypothèses de calculs utilisés pour cette comparaison sont présentés dans le document "Exemple de calcul des émissions de CO2".

Ces résultats mettent en évidence l'intérêt d'une pompe à chaleur car on peut voir qu'elle permet de réduire considérablement les émissions de CO2 par rapport à des chaudières classiques.


  Emissions de CO2 (kg/an)
Pompe à chaleur
(COPsaisonier = 3)
3219
Chaudière Gaz
(rendement = 90%)
5524
Chaudière Mazout (rendement = 90%)
6732
Documents
Plus d'information